L’enseignement supérieur et la recherche : priorité budgétaire de Ségolène Royal

Publié le par Valério

Depuis 2002, la France a accumulé de lourds retards le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche. En effet quel a été le bilan du gouvernement de droite ? La dépense consacrée à l’enseignement supérieur a diminué de 1% chaque année. En 2004, la France a dépensé le même montant par étudiant qu’en 2000. Le taux d’échec lors des premières années de l’université génère un gâchis social et humain totalement inacceptable. L’effort sur la recherche quant à lui a considérablement baissé, à tel point qu’en 2004, les scientifiques se sont révoltés et les Etats Généraux de la Recherche ont été crées. Quelle a été la réaction de la droite ? La LOPRI (loi d’orientation et de programmation pour la recherche et l’innovation) et le pacte pour la recherche, qui ont pris à contre-pied l’attente des chercheurs. Cela a conduit à de nouvelles manifestations en mars 2005.

Ségolène Royal souhaite faire de l’enseignement supérieur et de la recherche une priorité budgétaire absolue. Elle propose :

*d’augmenter de 10% par an les budgets de l’enseignement supérieur et de la recherche


*de conduire à la fin du second cycle du secondaire 85% d’une génération, conformément aux objectifs de l’Union européenne.


*d’instaurer un service public d’orientation pour que les jeunes s’informent pleinement des débouchés offerts par les différentes filières


*de créer une allocation autonomie pour les jeunes, afin d’éviter la sélection sociale par l’argent et que les étudiants aient à travailler pour payer leurs études


*de consacrer 3% du PIB à la recherche


* de revaloriser les carrières de l’enseignement supérieur afin de les rendre plus attractives


* de diminuer la charge d’enseignement des enseignants-chercheurs à 150h


*de remplacer le pacte pour la recherche par une loi de programmation qui tiendra compte des propositions formulées lors des Etats généraux de la recherche.

Elle a également bien mesuré les problèmes des jeunes chercheurs qui ont une absence totale de perspectives : montant des allocations de recherche au niveau du SMIC, absence de statut du doctorant, multiplications des contrats précaires pour les jeunes docteurs après 8 années d’études, manque de postes dans le secteur public…

Pour les jeunes chercheurs, Ségolène Royal propose :


*de reconnaitre le doctorat comme une expérience professionnelle dans le secteur public et à terme dans le secteur privé


*de revaloriser le montant des allocations à 1,5 fois le SMIC


*de diminuer de moitié la charge d’enseignement des nouveaux recrutés

Par ses propositions, Ségolène Royal montre qu’elle répond aux attentes des acteurs de l’enseignement supérieur, étudiants et enseignants, des chercheurs et des jeunes chercheurs. Elle affiche sa volonté de soutenir fortement l’enseignement supérieur et la recherche et redonne pleinement confiance aux jeunes chercheurs.

Publié dans babord

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